L’accroissement de la population urbaine s’est accompagné durant
les deux dernières décennies d’un phénomène d’étalement ; repoussant de plus en
plus loin les limites de la ville.
La montée en puissance des déplacements en voiture et des prix du foncier moindres en périphérie ont permis à la classe moyenne d’accéder à la propriété et en particulier au rêve de la maison individuelle.
Cette extension des territoires urbains est incompatible avec les principes d’un développement durable prônant une gestion lus économe des territoires et notamment « une maitrise de la consommation de l’espace »
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La montée en puissance des déplacements en voiture et des prix du foncier moindres en périphérie ont permis à la classe moyenne d’accéder à la propriété et en particulier au rêve de la maison individuelle.
Cette extension des territoires urbains est incompatible avec les principes d’un développement durable prônant une gestion lus économe des territoires et notamment « une maitrise de la consommation de l’espace »
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La forme urbaine : Le terme de
forme urbaine est polysémique et recouvre des réalités différentes suivant les
échelles de perception et des disciplines concernées.
On peut l’appréhender comme une organisation spatiale ;
intimement liée aux conditions générales de son développement historique. Sa
réalité se fonde dans la durée par une succession d’états à partir d’une
origine rurale.
On peut donc dire que le terme « formes urbaines »
désigne les configurations spatiales de la ville dont l’analyse morphologique a
dégagé les éléments constitutifs (rue ; parcelle ; ilot ;
édifice…)
La forme urbaine comme
enjeu : La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain SRU
impose une vision nouvelle de la ville avec une ambition globale affichée qui
est de promouvoir un développement des agglomérations plus cohérent, plus
durable et plus solidaire.
Face à cette volonté la question de la forme urbaine comme déterminant la densité de la ville devient incontournable.
Face à cette volonté la question de la forme urbaine comme déterminant la densité de la ville devient incontournable.
La densité urbaine :
En urbanisme :
La densité exprime un
rapport théorique entre une quantité ou un indicateur statique (nombre d’habitant
; d’emplois ; d’entreprises ; de mètre carre de plancher) et l’espace occupé
(surface de terrain brute ou nette ; ou autre indicateur de superficie à différentes
échelles géographique de référence; le type de surface de référence et bien
entendu, l’indicateur statistique pris en compte.
Type de densité :
La densité
nette ;
Elle prend en compte l’ensemble des surfaces occupées par une
affectation donnée (logement; activité; commerce; équipement ou autre)
Exemple : la densité nette du bâti, des espaces libres à l’intérieur des parcelles ; des aires de stationnement, de voirie Tertiaire de desserte interne.
Sont donc exclues des surfaces utilisées dans le calcul des densités nettes toutes les surfaces occupées par d’autres affectations que celles étudiées.
Exemple : la densité nette du bâti, des espaces libres à l’intérieur des parcelles ; des aires de stationnement, de voirie Tertiaire de desserte interne.
Sont donc exclues des surfaces utilisées dans le calcul des densités nettes toutes les surfaces occupées par d’autres affectations que celles étudiées.
La densité
brute ;
Elle prend en compte l’espace considéré intégralement, sans
exclusion : l’équipement d’infrastructure et de superstructure sont inclus dans
le calcul ainsi que les caractéristiques physiques particulières du terrain
(pentes, plans d’eau, cours d’eau…)
La densité brute est très dépendante de l’échelle de référence, ce qui rend les comparaisons difficiles.
La densité brute est très dépendante de l’échelle de référence, ce qui rend les comparaisons difficiles.
La densité
humaine ;
La densité humaine et la somme du nombre d’habitants et du nombre
d’emplois rapporté à une surface donnée.
La combinaison des habitants et des emplois dans les calculs de densité parait essentielle notamment lorsqu’on croise les densités de contenant (bâti) et les densités de contenu (population) .
selon le type d’immeuble, lié à une certaine forme urbaine ; la densité de contenu diffère, malgré la densité bâti identique.
La combinaison des habitants et des emplois dans les calculs de densité parait essentielle notamment lorsqu’on croise les densités de contenant (bâti) et les densités de contenu (population) .
selon le type d’immeuble, lié à une certaine forme urbaine ; la densité de contenu diffère, malgré la densité bâti identique.
La
densité interne ;
Les densités internes au bâti sont une composante essentielle de la
densité urbaine, tant pour le résidentiel que pour l’activité.
Elles sont un indicateurs « d’entassement » qui participe à l’appréciation porté sur le cadre de vie et qui touche directement l’environnement « primaire ».
Celui ou l’individu passe le temps a des relations suivies avec les autres personnes et développe la plupart de ses activités.
Elles sont un indicateurs « d’entassement » qui participe à l’appréciation porté sur le cadre de vie et qui touche directement l’environnement « primaire ».
Celui ou l’individu passe le temps a des relations suivies avec les autres personnes et développe la plupart de ses activités.
La densité
subjective ;
La densité subjective renvoie aux processus de perception et
d’évaluation qui peuvent aboutir ou non à un état psychologique de stress due à
un manque d’espace ou à un trop grand nombre de personnes (Baum et Valins,
1979).
On parle ainsi de sentiment ou d’expérience d’entassement ou d’étouffement dont le terme anglais équivalent est (Stokols, 1972, 1976).
La densité psychologique résulte d’une construction complexe élaborée à partir des différentes sources d’informations sensorielles.
On parle ainsi de sentiment ou d’expérience d’entassement ou d’étouffement dont le terme anglais équivalent est (Stokols, 1972, 1976).
La densité psychologique résulte d’une construction complexe élaborée à partir des différentes sources d’informations sensorielles.
La densité
perçue ;
La densité perçue à l’appréciation subjective que font les usagers
du nombre de personnes présentes dans un espace donné, en regard de ces
caractéristiques physiques.
Cette perception de la densité peut aller jusqu’à un état de stress dont le plus étudié est le sentiment d’entassement différents facteurs interagissent et contribuent à la perception de la densité.
les qualités physiques du cadre urbain, les paramètres cognitifs individuels et facteurs socioculturels.
Cette perception de la densité peut aller jusqu’à un état de stress dont le plus étudié est le sentiment d’entassement différents facteurs interagissent et contribuent à la perception de la densité.
les qualités physiques du cadre urbain, les paramètres cognitifs individuels et facteurs socioculturels.
Forme urbaine et densité :
Concernant les relations entre formes urbaines et densité, on peut
toutefois citer le travail de l’équipe de MIRILIABONNES dans lequel elle
analyse les relations entre la manière dont est vécue la densité et la
satisfaction résidentielle dans 6 quartiers de Rome présentant des niveaux de
densité résidentielle différentes (de 69 habitants par hectare à 311 hab/ha)
mais dont le tissu urbain n’est pas décrit.
La forme urbaine est prise en compte à travers l’interrogation des habitants qui évaluent la taille des immeubles, la présence des espaces verts l’équilibre entre espace construit et espace libre….
De manière spectaculaire, les habitants interrogés dans ces six secteurs ne jugent pas différemment la densité résidentielle.
Cette étude montre également que les aspects liés à la densité spatiale et à la densité sociale sont étroitement liés au degré de satisfaction résidentielle.
lire aussi sur l'améliorations urbaine par ici,
La forme urbaine est prise en compte à travers l’interrogation des habitants qui évaluent la taille des immeubles, la présence des espaces verts l’équilibre entre espace construit et espace libre….
De manière spectaculaire, les habitants interrogés dans ces six secteurs ne jugent pas différemment la densité résidentielle.
Cette étude montre également que les aspects liés à la densité spatiale et à la densité sociale sont étroitement liés au degré de satisfaction résidentielle.
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