Les ponts
thermiques :
Dans un bâtiment, l’isolation des façades, de la toiture et de la dalle entre
le sous-sol et le rez-de-chaussée présente souvent des points faibles ou des
discontinuités inhérentes aux procédés de la mise en œuvre.
S’ils sont importants
les ponts thermiques entraînent sur la surface intérieure de la paroi une chute
locale de la température.
Celle-ci peut susciter l’apparition de condensation
responsable de moisissures et autres dommages.
Les ponts thermique se situent
essentiellement au niveau du socle des bâtiments, des encadrements des baies,
des baies, des liaisons entre murs et planchers ou murs et toiture, des
avant-toits en saillis, des balcons et autres éléments traversant.
Ils peuvent
être évités par des détails de construction bien étudiés.
Au niveau de la
conception, plusieurs mesures limitent les déperditions thermiques :
─
Compacter la zone chauffée,
─
Désolidarisation des balcons et coursives par rapport à la
structure principale,
─
Solutions techniques adaptées au niveau des liaisons entre
parois verticales et planchers ou toitures,
─
Isolation par l’extérieur dans les constructions massives.
Pont thermique dans un mur creux et solutions :
Dans les
parties courantes du mur creux, l'isolation doit être continue dans la
coulisse.
Une
discontinuité dans l'isolation des parties courantes engendre des pertes de
chaleur supplémentaires de deux types :
·
des pertes par
conduction plus importantes, que
localement la paroi présente un moins bon coefficient de transmission thermique
(= pont thermique,
·
des pertes par
convection par circulation d'air autour des panneaux (principalement pour
les murs à remplissage partiel de la coulisse). Un espace de 5 mm suffit
pour provoquer une rotation spontanée de l'air.
Solutions :
Au droit de chaque jonction, il doit y avoir :
1. soit la continuité de l'isolation,
2. soit
l'équivalence de la résistance thermique par un allongement du
"chemin" à faible résistance thermique,
0 Comments