L’AMÉLIORATION URBAINE
Après la seconde guerre mondiale, le monde doit résoudre les
problèmes de la reconstruction de la ville et absorber la crise du logement.
Ces problèmes qui touchent tous les secteurs de la ville doivent
être gérés et maitriser, et cela par le biais d’une nouvelle politique de
gestion et d’amélioration de l’urbain .
Dans ce fait divers dispositifs en matière politique foncière de l’habitat et d’urbanisme encadre la production urbaine.
Dans ce fait divers dispositifs en matière politique foncière de l’habitat et d’urbanisme encadre la production urbaine.
lire aussi sur l'amélioration urbaine et le développement durable par ici,
Les
caractéristiques essentielles des villes d’aujourd’hui :
Plusieurs phénomènes tendent en effet à démontrer que la croissance
des villes est un phénomène inévitable.
La ville, qui était le lieu de civilisations par excellence, bien être et liberté, est aujourd’hui cernée par une périphérie trouble et incertaine.
La ville, qui était le lieu de civilisations par excellence, bien être et liberté, est aujourd’hui cernée par une périphérie trouble et incertaine.
Elle structure désormais comme un archipel (disposé en groupe) de zones isolées, les unes des autres, abritant des groupes de population qui ne sont plus côtoies.
Plusieurs données négatives qui expliquent le déclin et la vacance
des territoires :
• Importance et concentration des
constructions en hauteur (groupes de grandes tailles de quelques centaines à
plusieurs milliers de logements : densité fixé par l’économie des grilles
d’équipement…).
•
Standardisation et répétitivité des
formes (disposition éclaté des immeubles déterminés par les chemins de grues).
•
Pauvreté de l’expression
architecturale.
•
panneaux de façades préfabriquées et
procédés standards et industriels de construction.
•
équipements collectifs
indispensables indisponibles à la vie
quotidienne (crèches, écoles, centres commerciaux, services…)
•
position périphérique dans la ville
(choix des sites déterminés par le cout des terrains et l’accessibilité)
•
mono fonctionnalités, exclusivement
résidentielle.
•
Les friches : des quartiers
dégradés, formes architecturales inadaptées…
•
Données économiques négatives :
la crise immobilière, la disparition des secteurs d’activités et les fermetures
des entreprises.
Le renouvellement urbain s’inscrit dans l’appréhension globale de
la ville, avant de requalifier un quartier, il faut d’abord envisager à
comprendre le fonctionnement du quartier en fonction des problématiques sociale
et urbaine.
Comment pouvant nous changer l’image des villes tous en préservant une cohérence urbaine ?
Comment faire du quartier une structure hiérarchisée et cohérente apte a se forger une identité urbaine et architectural ?
Comment pouvant nous changer l’image des villes tous en préservant une cohérence urbaine ?
Comment faire du quartier une structure hiérarchisée et cohérente apte a se forger une identité urbaine et architectural ?
1) Amélioration urbaine :
C’est une action d’aménagement globale et concertée, qui vise à restructurer, réorganiser ou réhabiliter un périmètre urbain de manière a favoriser le maintien ou le développement de la population locale et a promouvoir sa fonction sociale, économique et culturelle.
2-Les
types d’amélioration urbaine :
Une analyse bien conduite nous offre une masse d’informations
diverses, spatiales et a-spatiales, qu’il faut mettre en rapport pour arriver à
une recomposition sélective de l’entité étudiée.
Cette mise en rapport des informations à pour objectif de dégager
une problématique qui découle de la compréhension particulière de la réalité
urbaine par l’urbaniste, et doit conduire aux choix du type d’intervention
adéquat.
L’intervention
urbanistique peut prendre plusieurs formes :
La réorganisation urbaine, la rénovation, la restauration, la
restructuration, la densification, l’extension et la réhabilitation urbaine.
•
La
réorganisation urbaine :
Elle a pour objectif l’amélioration de la réalité urbaine par des
actions superficielles, non radicales, à court ou à moyen terme. Elle correspond
aux situations urbaines ou il est difficile ou non nécessaire de mener des
interventions radicales.
Exemples :
-l’aménagement d’espaces résiduels insérés dans le cadre bâti existant
(création d’une aire de jeux).
-la réorganisation de la
circulation (création de secteurs piétonniers, réglementation des
stationnements, réorientation des flux, réorganisation des lignes de transport
en commun).
La rénovation
urbaine :
Elle adapte une entité donnée à de nouvelles conditions d’hygiène,
de confort, de fonctionnement, de qualité architecturale et urbanistique.
Cette intervention est de nature beaucoup plus radicale que la précédente et s’applique à des secteurs dont les caractères facilitent et justifient une intervention forte.
Cette intervention est de nature beaucoup plus radicale que la précédente et s’applique à des secteurs dont les caractères facilitent et justifient une intervention forte.
Exemple :
-l’élimination de
rajouts, d’aménagement ou d’une partie du cadre bâti ne correspondant pas aux
normes en vigueur ou entravant le bon fonctionnement d’une entité ou d’un
espace public, et leur remplacement par un cadre bâti ou des aménagements
adaptés…
•
La
restauration :
Ce type d’intervention urbanistique se limite au cas de figure
d’une entité à identité culturelle ou architecturale menacées, qui réclame des
mesures de sauvegarde.
Exemple :
Tout monument ou secteurs
protégés par la collectivité publique ou susceptibles de l’être, en vertu de la
législation existante, en matière de classement et de préservation et de mise
en valeur du patrimoine.
La
restructuration urbaine :
La restructuration implique un changement radical d’un espace
urbain assez vaste, aussi bien au niveau de son tracé que de son cadre bâti.
Elle s’applique à des entités qui présentent déstructuration et un
manque d’homogénéité évidents au niveau du tracé ou du cadre bâti.
Exemple :
-la recomposition d’entités périphériques dont le développement
s’est fait anarchiquement et sans relation avec le reste de la ville.
-la recomposition d’une entité afin de la rendre apte à accueillir
un aménagement ou un équipement ponctuel de grande envergure (autoroute et ses
servitudes, gare routière ou ferroviaire, aéroport, grand stade…)
•
La
densification urbaine :
Elle s’applique à des secteurs urbanisés qui présentent des poches
non urbanisées.
Ces secteurs sont souvent densifiés sous la pression de
l’urbanisation et l’augmentation de leurs valeurs foncières.
•
L’extension
urbaine :
Elle s’applique aux entités non urbanisées et qui sont destinées
par le plan d’urbanisme à une urbanisation future.
L’extension urbaine doit être guidée par le souci d’intégration
fonctionnelle et morphologique au reste de la ville.
•
La
réhabilitation urbaine :
Cette action, assez récente dans le discours et la pratique
urbanistique, a pour objectif l’intégration de secteurs urbains marginaux au reste
de la ville, par des interventions aussi bien sur le cadre physique que sur le
cadre social.
Toute
intervention urbanistique est accompagnée par des recommandations et mesures
diverses et par des délais afin d’en assurer la cohérence et la faisabilité
(comme les mesures de sauvegarde de secteurs donnés qui sont souvent fixés par
la loi : protection de patrimoine et des richesses naturelles…).
3-Les étapes d’amélioration urbaine :
Cette méthode se présente sur 03 étapes :
- Définition de diagnostique(analyse)
- Les points forts et les problèmes ( synthèse)
- Les points forts et les problèmes ( synthèse)
a-établir un
diagnostic de territoire : identifier les caractères fondamentaux d’un
territoire (paysage, urbanisme et architecture .. .) et montrer les
évolutions du territoire.
b- les enjeux et les problèmes de
l’assiette choisie (la synthèse) : mettre en évidence les points forts à
valoriser et les problèmes à corriger dans une perspective de consolidation et
de respect du patrimoine local et des paysages identitaires.
c- effectuer des choix d’intervention
selon les contraintes observées lors de l’analyse et de la synthèse.
4-Objectif
général
Elles visent, la transformation en profondeur des quartiers tant
par des interventions spatiales que par la diversification de l'habitat.
Ce sont des opérations d’investissement qui permettent la
réalisation d’un projet urbain global à savoir :
■les interventions de démolition, reconstruction, réhabilitation,
présidentialisation, ou de changement d’usage ;
■les aménagements nécessaires et la restructuration viaire ou
consécutifs aux démolitions ;
■les équipements nécessaires aux habitants du quartier,
■la réorganisation des espaces liés aux activités économiques et
commerciales.
5- Axes
d’intervention prioritaire :
Services.
Économie.
Les espaces naturelles
a- Le soutien aux programmes de renouvellement urbain et de
politique de la ville des grandes agglomérations régionales avec une priorité
pour la réalisation de logements, notamment sociaux, et correspondant aux
besoins des actifs de la région.
b- L’amélioration
du maillage urbain en contribuant à la restauration ou au maintien des
fonctions urbaines (logements et services notamment) des villes petites ou
moyennes.
C- L’accueil des
grands projets d’intérêt régional ou national à caractère économique.
d- La protection
et la mise en valeur des espaces agricoles et des espaces naturels remarquables
ainsi la conservation patrimoniale et la lutte contre les risques d’inondation.
lire aussi sur l'espace publique urbaine par ici,
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